Vertiges, fatigue, sueurs, maux de tête ou nausées… l’une des pires choses pour celui qui est sensible au mal des transports est d’avoir à passer de longues périodes dans une voiture. Mais pour que vos trajets ne riment pas avec angoisse, il y a des petites choses simples. Afin qu’à peine Porte d’Italie, vous entendiez déjà le bruit des cigales (et pas la petite phrase qui va gâcher vos dix heures de route), voici quelques conseils simples.
1- Passez au milieu
Croyez-le ou non, mais en plaçant le passager au milieu de la rangée, qu’il s’agisse d’un enfant ou d’un adulte, vous l’aiderez à combattre la sensation de malaise en lui permettant de voir la route en mouvement. Si le siège arrière central est muni d’une ceinture de sécurité à trois points (tour de cou et diagonale), un siège d’enfant peut être facilement fixé. De plus, il s’agit de la partie la plus sûre de la voiture. Imaginez un jeune enfant assis sur le siège arrière d’une voiture sans être capable de voir par la fenêtre – ou un enfant plus âgé qui lit plongé dans son livre. Son oreille interne va sentir le mouvement, mais pas ses yeux ni son corps. Lorsque les yeux et l’oreille interne envoient des signaux mixtes au cerveau, le conflit qui en résulte peut provoquer les redoutables nausées.
2- Conduite en douceur
Plus facile à dire qu’à faire avec l’excitation des vacances, mais dans la mesure du possible, évitez les accélérations et les freinages brusques car ces mouvements violents sont en grande partie responsables du mal de la route. Un autre conseil, et encore une fois pas le plus simple à respecter sur nos routes françaises, est d’éviter de passer sur des nids de poule lorsque cela est possible. Attention les secousses !
3- Et si on jouait ?
Souvent, la meilleure façon de faire face pour quelqu’un qui se sent mal est de ne plus y penser, de s’en défaire de toutes les façons possibles. Et quoi de mieux pour distraire un adulte ou un petit enfant, que les bons vieux jeux de voitures ou un karaoké. Et admettons-le, qui n’a jamais joué au jeu de l’alphabet, du véhicule orange qu’on cherche des heures ou du blind-test musical dans la voiture ?
Dans le même ordre d’idées, évitez de laisser les enfants jouer aux jeux vidéo, regarder un film ou garder la tête baissée en regardant l’écran d’un téléphone. Des recherches menées récemment par Ford, avec l’aide d’experts en mal des transports, ont révélé que les passagers qui regardaient les écrans pendant un court trajet sont tombés malades après seulement 10 minutes en moyenne.
4- Utilisez un oreiller
Les sièges d’enfant ont naturellement déjà de bons appuie-têtes, mais si votre passager arrière est un adulte, assurez-vous qu’il ait un oreiller pratique pour soutenir sa tête et la garder aussi immobile que possible. En évitant les mouvements exagérés, on échappera peut-être au sac à vomi. Encouragez votre enfant à regarder les choses à l’extérieur (et à chercher encore cette voiture orange), mais à travers le pare-brise plutôt que par la fenêtre latérale. En se concentrant sur un point éloigné à l’horizon, il pourra éviter le conflit sensoriel à l’origine du mal.
5- Faites circuler l’air
Le bâillement et la transpiration sont des signes avant-coureurs de la nausée causée par des discordances entre les signaux reçus par le cerveau. Ainsi, que la fenêtre soit ouverte pour garder l’air frais ou que l’air conditionné circule, cela peut suffire pour éviter les nausées à l’arrière de la voiture.
Notre conseil ultime contre le mal des transports
Parlez-vous et persuadez-vous (ou convainquez vos passagers) que vous ne serez pas malade. L’esprit est bien plus puissant que ce que l’on pense et il peut effectivement vous aider à éviter le mal des transports. Si malgré tous ces bons conseils, rien ne marche, arrêtez la voiture, allongez-vous sur le dos pendant quelques minutes avec les yeux fermés. Ca va bien finir par passer.
Avec tout cela, passez d’excellentes vacances !