Batteries are essential to the green revolution, but clean energy shouldn't come at the cost of human rights. We’re asking industry leaders to make a truly ethical battery. Are they up to the challenge? https://t.co/p11vlX7VPQ
— Amnesty International (@amnesty) 21 mars 2019
La plupart d’entre nous, nous réjouissons de voir de plus en plus de voitures électriques, de bus électriques, de camions électriques, de navires électriques, convaincus qu’ils sont essentiels pour lutter contre les dangers créés par le réchauffement de la planète. Mais en marge, certains avertissent que le processus de production des batteries a de graves conséquences humanitaires et environnementales. Amnesty International appelle à mettre en place une filière « éthique ».
«Trouver des solutions efficaces à la crise climatique est un impératif absolu, et les voitures électriques ont un rôle important à jouer à cet égard. Mais sans changements radicaux, les batteries qui alimentent les véhicules écologiques continueront d’être souillées par des atteintes aux droits humains », a lancé Kumi Naidoo , secrétaire générale d’Amnesty International. Ce n’est pas le premier cri d’alarme que lance l’organisation environnementale, qui plaide pour un changement de cap immédiat afin de trouver des solutions énergétiques sans payer le prix fort du renoncement aux énergies fossiles.
Préoccupations environnementales et éthiques
L’organisation s’inquiète des abus liés au travail des enfants en République démocratique du Congo ainsi que des répercussions sur la santé des populations locales à proximité des opérations d’extraction de lithium en Argentine.
Elle pointe également les risques environnementaux qui pourraient saper leur potentiel écologique. La recherche de matières premières a suscité un regain d’intérêt pour l’exploitation des fonds océaniques, processus qui présente des risques pour la vie marine. Une étude menée par des scientifiques de l’Université d’Exeter a conclu l’année dernière que l’exploitation minière en haute mer pourrait entraîner la libération d’éléments toxiques et la perte rapide d’espèces marines. L’Union internationale pour la conservation de la nature estime que l’exploitation minière commerciale pourrait commencer en 2020 dans les eaux nationales de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et d’ici 2025 dans les eaux internationales.
Les gens ou la planète : un faux choix
«Face à la crise climatique qui s’annonce, les consommateurs ont le droit d’exiger que les produits commercialisés en tant que choix éthique résistent réellement à un examen minutieux», a déclaré Naidoo. Amnesty International reconnaît que certaines sociétés, notamment Apple, BMW, Daimler et Renault, publient maintenant des données sur leurs chaînes d’approvisionnement.
«Les entreprises qui négligent leurs préoccupations en matière de droits de l’homme lorsqu’elles assainissent leurs sources d’énergie présentent à leurs clients un faux choix: les gens ou la planète. Cette approche est gravement défectueuse et ne permettra pas d’obtenir les changements durables dont nous avons besoin pour sauver l’humanité de la dévastation climatique. Nous demandons aux leaders de l’industrie de réfléchir sérieusement au type d’avenir qu’ils souhaitent construire. ”
Pour cela, il appelle les fabricants mondiaux à se concentrer sur trois domaines principaux en matière de produits de batteries et d’éthique: l’extraction, la fabrication et la valorisation et la réutilisation des déchets.
L’éthique est importante pour la révolution des véhicules électriques
Certains diront qu’Amnesty International menace de détruire l’ambiance mais ses préoccupations sont fondées. Si la révolution des véhicules électriques doit simplement remplacer la pollution des combustibles fossiles par d’autres types de pollution, le processus dans son ensemble est une duperie.
Si les pratiques commerciales associées à la promotion du transport électrique sont tout aussi exploitantes et polluantes que celles associées à la fabrication traditionnelle, il y aura moins de raisons de se féliciter de la transition. Pour ce passage vers l’électrique, nous devons veiller à ne pas simplement remplacer un modèle économique rapace – celui poursuivi par les intérêts des combustibles fossiles depuis plus d’un siècle – par un autre modèle tout aussi rapace.
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