Toux, nez qui coule, enrouement, fièvre… L’épidémie de grippe est toujours là. Et pour les conducteurs, même avec un simple rhume, une conséquence est certaine, il vaut mieux s’abstenir de prendre le volant.
Vous êtes enrhumé ? Vous allez mettre plus de temps à vous arrêter lorsque cela sera nécessaire, en effet, la fatigue retarde la réactivité du conducteur. Pire encore, lorsque vous allez éternuer, vos yeux vont se fermer durant quelques précieuses secondes qui peuvent tout changer. On ne saurait vous rappeler qu’une conduite sûre nécessite de la concentration et de bonnes réactions, ces deux comportements étant considérablement altérés, même par un petit rhume.
Ne pas conduire avec la grippe : une approche de bon sens
On a souvent le réflexe de se doper avec quelques cachetons qui traînent dans le placard. Mais prendre des médicaments n’est pas forcément une bonne idée si vous devez prendre la route. Associer le fait d’être malade à des remèdes, à la fatigue ou à une faible quantité d’alcool, pourrait avoir un impact significatif sur l’aptitude à la conduite. Cela s’applique non seulement aux médicaments sur ordonnance, mais également à ceux en vente libre. Un geste encore plus dangereux si le médicament est associé à de la caféine ou à d’autres stimulants, caractéristiques de certains remèdes contre la grippe. Le conducteur risque alors de se sentir en bonne santé et de ne pas percevoir sa capacité limitée de conduite. Par conséquent, comme avant toute automédication, il est important d’étudier la notice et de prendre au sérieux tout début de preuve de perte de réactivité.
Evidemment, l’alcool est entièrement à proscrire. Méfiez-vous : même certains médicaments liquides peuvent contenir de l’alcool. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre une préparation, évitez de conduire et préférez faire appel à un ami, un membre de votre famille ou une compagnie de taxi.